Découvrez l’univers des Primates

Le gorille

Les gorilles sont les plus impressionnants des singes. Pourtant, loin de l’image agressive au cinéma, ce sont des animaux pacifiques et timides. Ils sont aussi de proches cousins et leurs groupes sanguins présentent d’étonnantes similitudes avec les nôtres. Les gorilles jouent un rôle crucial sur la biodiversité locale (par ex : répartition des graines des fruits donc régénération des forêts).
Mais ils sont en danger, à cause de :

la perte de leur habitat
du braconnage
des maladies

Des menaces qui s’ajoutent à un taux de mortalité infantile élevé, rendant l’espèce particulièrement vulnérable.

Heureusement, Brigitte Fossey fut la première à établir un rapprochement avec ces primates à travers de la patience, du respect et de l’amour. Une empreinte qui marque l’édifice de la protection des primates aujourd’hui.

Participons activement à la conservation des gorilles en soutenant des projets de terrain qui luttent efficacement contre les pressions qui pèsent sur les gorilles.

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Ouganda

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Le golden monkey

Bien moins connus que leurs voisins gorilles des montagnes, les golden monkeys sont tout autant menacés d'extinction. Ces petits primates vivent dans des forêts primaires de bambous situées à plus de 2000m d'altitude et sont très agiles.

Aujourd’hui, ils sont seulement présents dans le parc des volcans (Virunga), que se partage l’Ouganda, le Rwanda et le RD Congo et sont donc extrêmement menacés et classés comme espèce en voie de disparition sur la liste rouge de l'UICN .

Principales menaces :

déforestation et l'enlèvement de bambous notamment, donc la perte de leur habitat est la principale menace
le braconnage bien sûr.

Préservons le golden monkey en protégeant les forêts d’Afrique, notamment les bambous, leurs arbres de prédilection.

Le chimpanzé

Au Congo, chimpanzé signifie « faux‑homme » car nous partageons 98% de nos gènes avec le primate. Capable de concevoir et d’utiliser des outils, d’avoir une vie sociale très élaborée, il fait partie des espèces animales les plus intelligentes peuplant notre planète.
Pourtant, il est classé sur la liste des espèces « en danger », passant de 2 millions au début du 20ème siècle à 500 000 aujourd’hui.
Les causes :

déforestation
braconnage

Heureusement, Jane Goodall entre autres, a largement contribué au rapprochement avec ces animaux créant un profond respect et de l’amour. Une empreinte qui marque l’édifice de la protection des primates aujourd’hui.

Aidons à renforcer les zones protégées et en créer de nouvelles. Soutenons la lutte contre la chasse des chimpanzés en travaillant avec les acteurs locaux.

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Ouganda

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Tanzanie

Kenya

En sanctuaire

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Bornéo

Indonésie

L’orang outan

En Malaisie, « orang‑outan » signifie « homme de la forêt». Ce grand singe a élu domicile à la cime des arbres et parcourt inlassablement la canopée à la recherche de fruits, de feuilles et d’insectes. Autrefois, l’orang‑outan était présent sur tout le continent asiatique.
Mais aujourd’hui, leur nombre a nettement diminué et se limite à 2 îles. Ils pourraient être amenés à disparaître en milieu naturel dans les prochaines décennies.

Principales menaces :

la déforestation (huile de palme, industrie du bois, urbanisation, agriculture ...)
le commerce d’animaux
le changement climatique

Préservons l’orang‑outan en garantissant la bonne gestion des aires protégées par les acteurs locaux et l’industrie agricole.

Le gibbon

Le gibbon est un singe arboricole qui se déplace dans les arbres avec une agilité et une rapidité remarquables.
Les 17 espèces de gibbons sont protégées, c’est à‑dire menacés d’extinction à court terme. En Indonésie surtout mais aussi les gibbons d'Hainan, espèce de singe de Chine, ne sont par exemple plus de 30.

Principales menaces :

la déforestation dûe à la monoculture (huile de palme, industrie du bois, urbanisation, agriculture ...)
le commerce d’animaux
changement climatique
la « domestication » des gibbons est un fléau : 3 000 gibbons seraient détenus illégalement par des particuliers sur Bornéo. On estime à 80 000 le nombre de gibbons vivants à l’état sauvage dans toute l’Asie du Sud‑Est (chiffres UICN).

Heureusement, Chanee, créateur de l’association Kalaweit, est un ardent défenseur de leur protection.

Soutenons son association et d’autres pour aider le gibbon à prospérer dans son milieu naturel.

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Indonésie

Bornéo

Thaïlande

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Madagascar

Mayotte

Le lémurien

Espèce endémique de Madagascar, le lémurien peut être diurne comme nocturne.
Sur huit grandes familles d’espèces de lémuriens, trois se sont déjà éteintes, et 95% des lémuriens seraient en danger d’extinction.

Le braconnage (alimentaire ou pour domestication)
la déforestation les ont presque décimés.

Mais aujourd’hui, la présence de lémuriens dans les parcs nationaux permet la pratique de l’écotourisme, qui aide les communautés locales à proximité (emploi, rétribution).

Participons au développement de l’écotourisme sur l’île afin de afin de minimiser la chasse sauvage.

Les petits singes

Il existe plusieurs espèces de petits singes : capucins, atèles, écureuils, ouistiti, langur …

Ils se distinguent par leur agilité hors pair ! Souvent grâce à leur longue queue pour trouver leur équilibre.
Ils évoluent rapidement dans les arbres en passant de la canopée à la strate basse de la forêt et dans la mangrove. Ils peuvent peser quelques grammes jusqu’à moins de 15kgs. Les petits singes vivent majoritairement en Amérique du Sud. Mais l’entelle, appelé langur gris ou sacré, vit en Asie du Sud‑Est.

Son principal ennemi reste l’homme :

Braconnage pour trafic illégal sur les marchés péruviens et ailleurs, on vend des colliers enrichis de dents, de griffes voire de crânes de saïmiri (singe écureuil)
En Guyane, le singe araignée est commun localement mais il a disparu d'une grande partie de son aire naturelle à cause de la chasse (viande de brousse) qui est peu réglementée et surveillée
La recherche biomédicale a fait aussi de nombreux dégâts sur ce primate puisqu’il est le plus utilisé en laboratoire. Pas moins de 170 000 spécimens furent importés aux États‑Unis entre 1968 et 1972 pour alimenter les labos, les zoos et les particuliers
Apprécié comme animal de compagnie, le saïmiri commun demeure néanmoins le plus abondant et le moins menacé de tous les primates amazoniens
La fragmentation, avec le développement des routes et pistes, s’est accentuée.
Les conséquences sociales : les groupes sont perturbés par la perte d'une femelle dominante expérimentée

Protégeons ces petits êtres des menaces qui pèsent pour préserver leur liberté.

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Costa Rica

Guyane

Thaïlande

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Kenya

Indonésie

Bornéo

Thaïlande

Afrique du Sud

Ouganda

Les babouins et macaques

Le babouin est un singe arboricole, doté d’un long museau et d’une queue courte. Il partage la savane avec ses pires ennemis que sont les fauves et hyènes mais dans certaines régions du monde, l’homme et les chiens domestiques comptent parmi les prédateurs du babouin. On en distingue 4 sous espèces : babouins jaune, olive, de Guinée et Chacma. Son cousin, le Mandrill, est apparenté au babouin. Il est beaucoup plus coloré.

Les macaques ont un pelage qui va du beige au noir en passant par toutes les nuances du brun. Chez quelques espèces, la face se colore en rose ou même en rouge. Les macaques ont des abajoues (= deux poches qui s'ouvrent dans la bouche) qui emmagasinent de la nourriture pour ensuite la manger tranquillement, loin de leurs concurrents. Les macaques possèdent des callosités fessières, cornées sur la croupe.

On en distingue plusieurs sous espèces, dont voici les plus connues : macaques de Barbarie, du Japon, à queue de lion, à toque... On les retrouve sur presque tous les continents même en Europe ! Le magot, appelé aussi macaque de Barbarie, est la seule espèce de singes d’Europe, à Gibraltar.

Ils sont particulièrement menacés par :

la perte de leur habitat, due à une déforestation massive.
le braconnage et les persécutions locales. Car ce sont des espèces peu farouches et qui peuplent souvent des territoires très fréquentés.

Les macaques comme les babouins font partie des espèces les plus résilientes face à l'expansion humaine qui sont "capables de survivre dans des zones urbaines".

Préservons leur habitat et luttons contre le braconnage et les dérives du tourisme pour préserver leur liberté.

Le tarsier

Les tarsiers appartiennent à l’ordre des tarsiens et partagent plusieurs caractéristiques avec les singes. Ce sont les plus vieux primates au monde, apparus il y a 45 millions d'années. Il existe des sous‑espèces : Tarsier des Philippines, le tarsier spectre…. Doté d'oreilles capables de s'orienter dans toutes les directions et d'une queue de rats, ce minuscule primate de 15 cm (sans compter la queue) et de 120 g est caractérisé par ses yeux globuleux et ses pieds très développés, il peut aussi faire pivoter sa tête à 180° dans les deux sens. Mammifère nocturne, le tarsier peut émettre et percevoir les ultrasons et ses yeux brillent dans la nuit. Il ne quitte presque jamais l'arbre qu'il a choisi sauf pour se nourrir. C’est une créature difficile à apercevoir qui vit aux Philippines surtout (îles de Samar, Leyte, Bohol et Mindanao), en Indonésie (Sulawesi, Bornéo, Sumatra), en Malaisie et au Brunei.

Les principales menaces sont :

la domestication : la captivité rend les tarsiers angoissés et meurent
le stress : qui peut les plonger dans la détresse jusqu'au suicide. La cause majeure : un tourisme irresponsable (approche bruyante, promiscuité, le flash photo)
la perte d’habitat due à la déforestation et à la conversion des forêts en terres agricoles
le braconnage et la chasse pour la nourriture et la médecine traditionnelle

Les tarsiers étaient considérés comme une espèce en danger (1980) et sont désormais classés vulnérables par l’UICN. Grâce à un programme de préservation subventionné par l'Etat, sa population sauvage, qui atteindrait quelques centaines de spécimens, est aujourd'hui de nouveau croissante. Les Philippines l’ont déclaré espèce «spécialement protégée» en 1997, mais « personne n'est sanctionné ». Bien que vivant dans plusieurs zones protégées, des efforts de conservation supplémentaires sont donc nécessaires pour assurer la survie à long terme de ces créatures fascinantes. La plupart des réserves accessibles aux touristes maintiennent les visiteurs éloignés du petit singe; mais «il y a d'autres lieux où ils mettent les tarsiers dans les cages pour que les touristes les voient de près», mettant directement la vie des animaux en péril, déplore Carlito Pizarras.

Protégeons les tarsiers du déclin

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Philippines

Indonésie

Malaisie

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Sri Lanka

Thaïlande

Laos

Vietnam

Le loris

Le loris appartient à la famille des lorisidés. Des sous‑espèces comme le loris grêle, paresseux, lent pygmée, du Bengale. C’est un petit animal à fourrure, plus clair sur le ventre et le pourtour de la face. Il a de très grands yeux, cerclés d'une tache noire, un museau fin et des oreilles rondes. Il mesure moins de 40 cm et pèse moins de 2 kg. Animal social aux mœurs nocturnes, il se nourrit d'insectes, de lézards, de végétaux, de fruits et d’œufs d'oiseaux. Adapté à une niche écologique, son sens du goût peu développé lui permet de consommer des proies à l'odeur et au goût repoussants, comme les punaises. Cette espèce vit en Asie du Sud‑Est et se cache dans la forêt tropicale humide, à différentes altitudes. Le jour, il se repose dans un arbre creux ou un nid de feuilles. Le loris paresseux ou lent est le seul primate venimeux en sécrétant une toxine. Lorsqu’il se sent en danger, des glandes produisent un poison dont il enduit ses dents.

Voici les principales menaces :

le braconnage : pour devenir des animaux de compagnie exotiques, sa viande, l’usage de sa fourrure et de ses yeux en médecine traditionnelle
la disparition de son habitat naturel : déforestation
les activités humaines : militaires, pulvérisations chimiques, exploitations forestières
les conflits avec l’homme : une croyance dit que cet animal est un ravageur de cultures (Vietnam)

Certaines vidéos montrent les loris dans des conditions inadaptées, sans que l’on en prenne conscience. Rien que le fait de lever les bras est un signe de peur. Certains lui arrachent ses canines à la pince, sans anesthésie, afin de se prévenir de la toxine venimeuse. On tue leur mère et la majorité d’entre eux meurent durant le transport. Sa commercialisation ne cesse de croître. Près de 2000 individus ont été enlevés de leur milieu naturel.

Le loris paresseux pygmée est sérieusement menacé, il est classé vulnérable par l’UICN. Le loris grêle est au niveau de menace « en danger » (EN). Il est protégé au Vietnam, au Cambodge et en Chine mais pas au Laos; et l'application de ces lois reste rare tandis que les sanctions mineures ont peu d'effet dissuasif.

Protégeons les loris dans leur milieu naturel