Ainsi nommé à cause de son énorme bec, qui ressemble à un sabot et qui lui donne une allure préhistorique, le bec en sabot du Nil est particulièrement adapté à la pêche dans les eaux vaseuses et encombrées de végétaux des cours d’eau africains aux abords desquels il vit. Cet oiseau est un échassier et donc caractérisé aussi par sa grande taille et envergure. Il peut peser jusqu’à 7 kgs et mesure 1 mètre environ.
S’il peut se déplacer d’une région à une autre en fonction de la quantité de nourriture disponible, le bec‑en‑sabot n’est pas une espèce migratrice et souffre de la destruction progressive de son habitat naturel. Depuis 2002, le bec‑en‑sabot est classé dans la catégorie A1c de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau d’Afrique‑Eurasie. On estime en effet que sa population ne dépasserait plus les 8000 spécimens, à l’état sauvage comme en captivité.
Principale menace : la destruction de son habitat naturel, qu’elle soit due aux activités agricoles ou au réchauffement climatique :
- L’assèchement de son milieu naturel
- le Piétinement des nids
- la chasse et le commerce illégal (Tanzanie, …)
- Les catastrophes naturelles (inondations, incendies)
Développer l’éco tourisme dans ces milieux, c’est créer de l’emploi pour les populations locales qui ne nuisent pas à l’habitat de ces oiseaux endémiques et sauver leur espèce.