Le koala, appelé «paresseux australien» est un marsupial arboricole herbivore endémique de la famille des xénarthres. Il est étroitement lié à l’eucalyptus, dont il ne mange que les feuilles de certaines espèces. Plutôt solitaires, les populations de koalas disposent d'un système complexe de communication et d'organisation, qui permet de préserver la cohésion sociale. Avec son petit corps trapu, ses membres courts et ses grandes oreilles rondes, le koala ressemble au wombat, son plus proche cousin non éteint, qui vit également en Australie mais qu'on rencontre non pas dans les forêts australiennes mais en montagne. La fourrure du koala est plus épaisse, ses oreilles bien plus grandes et ses membres plus longs.
Les populations s'étendent sur des distances considérables dans l'arrière‑pays australien, grâce à l'humidité des forêts. Le Koala a été exterminé dans de nombreuses régions (chasse pour sa fourrure) avant d’être réintroduits en 1870. Mais aujourd’hui, les populations restantes ne comptent que 5 à 10 spécimens dans certaines régions. Leur nombre a diminué de 30% en 3 ans : de 80 000 koalas à moins de 60 000 (et 100 000 en 2003).
Déclarés «vulnérables», les koalas souffrent d’un sérieux déclin du fait de :
- la destruction de leur habitat : ils ont perdu 80 % de leur habitat naturel (défrichage des terres, urbanisation, exploitation minière)
- des attaques de chiens
- des feux de forêts (dont l’incendie meurtrier de 2019)
- des accidents routiers
- du manque de lois
- du réchauffement climatique
Visitez les hôpitaux et rencontrez le à l’état sauvage pour participer à sa protection.